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Surefficience mentale : comment vivre avec ?

Surefficience mentale : comment vivre avec ?

D’une manière générale, une personne atteinte de surefficience mentale est une personne qu’on qualifie de surdouée. Les personnes surdouées ne sont pas généralement nombreuses au sein d’une population. Ou peut-être que si, mais souvent incomprises ou considérées comme anormales ou malades. Pour cela, il existe plusieurs points à savoir en ce qui concerne la surefficience mentale, et sur le fait d’apprendre à vivre avec une personne surdouée. Voici donc les points essentiels à connaître sur cette capacité intellectuelle élevée.

Qu'est-ce que la surefficience mentale ?

La surefficience mentale fait référence à une supériorité intellectuelle chez les enfants ayant un QI (quotient intellectuel) supérieur à 130 points. Ce score est obtenu grâce à des tests psychologiques standardisés pour chaque groupe de population. L'OMS et certains spécialistes du milieu médical définissent que la surefficience mentale d'une personne ne se base pas uniquement sur ce score. Cette caractéristique mentale implique aussi d'autres capacités très marquantes. Par exemple, les sujets font preuve de supériorité en termes de maturité sociale et émotionnelle. Ils sont à même de révéler une pensée divergente. Ils font également preuve d’une grande créativité. Leur aptitude à percevoir et à résoudre les problèmes n'est pas aussi structurée ou convergente. Ils sont capables de voir les choses différemment.

Comment vivre avec une surefficience mentale ?

Il arrive souvent aux gens de penser qu’un enfant surefficient est considéré comme chanceux. Mais le fait est que ce n'est que parce qu'il est surdoué que son succès est assuré. Cela ne signifie pas que les enfants surdoués n'ont pas besoin d'aide à l'école ou à la maison, car ils réussissent naturellement. Différentes études montrent que de nombreux élèves surdoués ne réussissent que s'ils reçoivent une aide spécifique, en fonction de leurs besoins particuliers. Par conséquent, le rôle des parents est considéré comme essentiel dans les premiers stades de développement de ces enfants surdoués. Par exemple, quel que soit son niveau intellectuel, les besoins physiologiques d'un enfant doué de dix années chronologiques sont les mêmes que ceux d'un enfant non surdoué. Les enfants surdoués connaissent leurs limites. Mais ils peuvent davantage se motiver lorsqu’on les encourage, sans trop leur mettre la pression. Leur désir d’atteindre des objectifs peut leur rendre anxieux. Il ne faut pas non plus lésiner à les féliciter pour leurs réalisations et les encourager davantage.

Comment diagnostiquer une surefficience mentale ?

La surefficience mentale peut se manifester à travers plusieurs symptômes allant de la maturité précoce à l’intérêt persistant pour différents domaines. Cependant, cette surcapacité impose des contraintes sur les ressources communautaires et familiales. Et cela peut comporter des risques tels que le stress psychosocial ou l'isolement. En l’occurrence, il est important de maintenir un état socio-émotionnel correct et d'optimiser les performances de ces enfants. La réalisation d’un diagnostic précoce est essentielle afin de pouvoir prendre des mesures psychoéducatives différentes pour les enfants surdoués. Cela permet d’adapter au préalable les ressources nécessaires aux besoins spécifiques de ces derniers. Ces mesures vont leur permettre d’éviter. Ces mesures permettent d'éviter de futurs problèmes dans les domaines sociaux, personnel et universitaire.

Quels sont les signes révélant une surefficience mentale ?

Les personnes atteintes de surefficience mentale, qu’elle soit un enfant ou un adulte surdoué présentent les caractéristiques suivantes. Ces personnes manifestent une grande sensibilité et sont perfectionnistes. Elles éprouvent parfois un sentiment d'inadaptation pour percevoir et évaluer le monde différemment. Chez les enfants surdoués surtout, ils ne se sentent pas à l’aise en se mêlant à un groupe d'enfants avec un QI moyen. Un adulte à haut potentiel présente aussi une caractéristique ou plutôt une capacité à créer des connaissances. Ensuite, il s’avère être capable de les utiliser à son propre avantage. Les gens surdoués ont aussi un penchant pour des environnements changeants et complexes qui présentent des défis. On les reconnaît également pour leur capacité à résoudre rapidement des problèmes et à planifier des solutions. Leur développement émotionnel dénote leur façon de réguler leurs émotions. Face aux ordres ou aux règles qu’on leur impose, ils peuvent remettre en question ou soulever d'autres idées. Face aux tâches mathématiques ou de calcul mental, leur interconnectivité est beaucoup plus importante. Le fait est que la réponse est donnée dans les deux hémisphères du cerveau.

Quels inconvénients la surefficience mentale peut-elle générer ?

Les personnes sujettes à la surefficience mentale peuvent se sentir différentes. Cela est dû au fait qu’elles pensent différemment des personnes normales. Et qu’elles ont aussi tendance à parler de sujets que les autres ne comprennent pas. Les personnes surdouées manifestent aussi souvent de l'intérêt pour des sujets abstraits de grande portée. Leur sensibilité élevée et leur pensée développée les font réagir avec des émotions et des sentiments forts. Chez les enfants, cela est connu sous le nom de syndrome de dyssynchronie. Les gens surdoués présentent généralement une personnalité perfectionniste, qui peut être parfois extrême. En effet, ils montrent beaucoup de peur de l'échec, car ils se fixent des objectifs très élevés. Ce perfectionnisme peut entraîner un manque de confiance en-soi et une forte autocritique. Mais cette tendance à l’exagération peut aussi parfois irriter son entourage sur le long terme.

La surefficience mentale est-elle une maladie ?

La surefficience mentale, chez l’adulte comme chez l’enfant, n’est pas une maladie. Cependant, des études stipulent que les personnes surdouées sont plus exposées à des maladies. Avec un QI supérieur à 130, le risque de souffrir de troubles affectifs, d'attention, d'hyperactivité ou d'autisme augmente. Cela les amène souvent à se poser la question suivante : « je pense trop comment canaliser ce mental envahissant ? ». Et sur un angle avec une incidence plus élevée, cette surefficience mentale peut atteindre des maladies liées à une dérégulation immunitaire. En effet, les personnes intellectuellement douées sont plus sensibles aux stimuli de l'environnement et ont donc un système immunitaire plus faible.

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