Accueil Santé Quelles sont les plantes interdites en cas de cancer hormono-dépendant ?

Quelles sont les plantes interdites en cas de cancer hormono-dépendant ?

Quelles sont les plantes interdites en cas de cancer hormono-dépendant ?

Tout d'abord, il faut comprendre comment fonctionne le cancer hormono-dépendant. On dit aussi que le cancer est hormono-sensible. Dans ce type de cancer, les hormones jouent un rôle dans la multiplication des cellules. De plus, les cellules cancéreuses sont sensibles aux hormones. Les principaux cancers hormono-dépendants chez la femme sont les cancers du sein, de l'ovaire, de l'endomètre, de la thyroïde et les cancers neuroendocriniens. Ces cancers sont stimulés par les hormones sexuelles féminines, notamment les œstrogènes.

Les cellules cancéreuses sont particulièrement sensibles aux hormones, elles contiennent donc un nombre anormalement élevé de récepteurs. Cette sensibilité stimule la multiplication et la croissance des cellules cancéreuses, ainsi que l'amplification de votre tumeur. À savoir que 80 % des cancers du sein sont hormono-dépendants.

L'hormonothérapie devient importante dans ce cas, car elle va considérablement aider à la diminution de la tumeur ou à diminuer ses symptômes. Beaucoup de personnes vont se rabattre sur les plantes pour les consommer en forme de tisanes, la phytothérapie, mais il faut faire très attention parce qu'il peut créer l’effet inverse. De ce fait, il est très important de se renseigner.

Quand commence l'hormonothérapie ?

Souvent prescrite après une chirurgie, l'hormonothérapie est souvent à l'issue de la radiothérapie. Elle sera administrée pendant 5 ans minimum et 10 ans maximum, puisque tout dépend des pronostics de votre maladie et surtout de votre tolérance.

Une étape clé généralement initiée après le diagnostic et la stabilisation du patient

L'hormonothérapie représente une étape clé qui est initiée après le diagnostic et la stabilisation du patient atteint du cancer. Cette dernière est habituellement prescrite après la chirurgie, mais avant d'entamer la radiothérapie. L'hormonothérapie peut durer jusqu'à 10 ans comme mentionné plus haut, mais cela dépend de l'état du patient. Il fait partie des traitements essentiels comme la chimiothérapie et la radiothérapie.

La question que beaucoup se posent est : quand commencer l'hormonothérapie ? L'hormonothérapie est proposée pour :

  • Minimiser le risque que le cancer du sein non infiltrant devienne infiltrant
  • Minimiser le risque d’une récidive
  • Diminuer la taille de la tumeur.
  • En guise de traitement pour un cancer du sein avancé
  • Soulager le patient de la douleur

Quand commence l'hormonothérapie ?

Quel délai entre radiothérapie et hormonothérapie ?

Il n'y a pas de délai exact, car tout dépend de votre organisme et de l'état de votre cancer. Normalement, une hormonothérapie est la première chose à faire, et cela quelques mois avant votre radiothérapie. Il est fait avant la radiothérapie pour réduire la taille de votre cancer, ce qui le rendra plus facile à irradier.

Une transition déterminée par l'état de santé du patient et le type de cancer

Pour que le traitement puisse fonctionner, il faudra être assidu, mais aussi, il faudra que les récepteurs hormonaux du cancer du sein soient positifs. De ce fait, une analyse du tissu cancéreux serait faite au préalable. Les isoflavones, aussi nommées phytoœstrogènes ou œstrogènes végétaux, sont fort comparables aux hormones œstrogéniques féminines. Vous retrouverez très souvent des compléments alimentaires sous forme de médicaments comme des gélules pour diminuer les symptômes de la ménopause.

La consommation de ce traitement peut aussi avoir un effet secondaire sur votre corps, mais aussi représenter un risque. En effet, vous avez :

  • les bouffées de chaleur
  • les douleurs articulaires
  • la prise de poids
  • la diminution de la densité osseuse
  • les troubles de l'humeur
  • les troubles de la sexualité
  • le risque de thrombose
  • les troubles visuels

Quel délai entre radiothérapie et hormonothérapie ?

Quelles plantes sont interdites en cas de cancer hormono-dépendant ?

Les plantes qui contiennent des phytoœstrogènes n'ont pas la même action sur le corps humain. Ils peuvent booster votre tumeur et détériorer votre état de santé. Leur effet est à prendre au sérieux. On les appelle les plantes phyto-hormonales, car elles ne contiennent pas de vraies hormones, aussi dites œstrogènes-like. Les plantes œstrogènes sont par exemple le soja, la sauge ou encore cimicifuga.

Les plantes naturelles qui peuvent interférer avec l'efficacité de l'hormonothérapie

En termes d'alimentation, voici une liste des plantes interdites en cas de cancer hormono dépendant :

  • Le soja – il sera à éviter par précaution. Le soja est riche en phyto-électrogènes.
  • La sauge – si vous avez des cancers hormono-dépendants, la sauge sera à éviter, car elle est œstrogène-like.
  • Le thé vert – il n'est pas recommandé si vous suivez les traitements d'une chimiothérapie parce qu'il contient des antioxydants et son effet sur votre cancer peut empêcher les effets de la chimiothérapie.
  • Le pamplemousse – il peut provoquer des effets indésirables si la consommation est trop répétée.
  • Le millepertuis – c'est une plante que beaucoup utilisent contre la dépression, mais il diminue l'efficacité des médicaments contre le cancer.
  • Le ginkgo biloba – une plante fluidifiante et protectrice, mais elle peut aussi augmenter l'effet toxique des traitements contre le cancer.

Toute huile essentielle n'a pas toujours aussi des effets bénéfiques sur votre corps. Certaines huiles essentielles peuvent être toxiques. Vous devez vous rapprocher de votre médecin afin de prendre son avis en considération. Comme exemple d'huiles essentielles à bannir, on retrouve :

  • le fenouil
  • l'anis vert ou étoilé
  • le cajeput
  • le Niaouli
  • le raventsare

Certains aliments interdits cancer hormono dépendant dans ce type de cas. Voici une liste d'aliments interdits cancer hormono-dépendant :

  • Le pain blanc
  • Pâtes blanches
  • Le riz blanc
  • La viande rouge
  • Charcuterie

Pour la viande rouge, vous ne devez consommer que 500 g par semaine. Cela peut être du bœuf, du porc ou de l'agneau.

Les risques et les interactions des plantes avec les traitements du cancer

Certaines plantes contiennent des phytoestrogènes, des substances capables d'imiter les hormones et d'interférer avec les thérapies hormonales. Par exemple, le trèfle rouge et le soja, riches en isoflavones, contrecarrent l'efficacité des médicaments anti-hormonaux. De plus, des plantes comme le millepertuis altèrent le métabolisme des médicaments anticancéreux en augmentant ou en diminuant leur concentration sanguine. Il est primordial de consulter un professionnel de santé avant de prendre des remèdes à base de plantes. Cela permet d'éviter toute interaction nocive et assurer l'efficacité optimale des traitements conventionnels.

L'implication des phytoestrogènes dans le cancer hormono dépendant

Ces composés, notamment les isoflavones et les lignanes, possèdent une structure chimique similaire à celle des œstrogènes humains. Ils ont une capacité élevée de se lier aux récepteurs hormonaux. Cette interaction stimule la croissance des cellules cancéreuses dans les cancers sensibles aux hormones, tels que certains cancers du sein et de la prostate. Par conséquent, les patients atteints de ces types de cancers doivent éviter de consommer des plantes riches en phytoestrogènes, comme le soja et les graines de lin, pour prévenir toute exacerbation de la maladie.

Quelles plantes sont interdites en cas de cancer hormono-dépendant ?

Quels sont les conseils à suivre pour la sélection des plantes ?

Consultez toujours un oncologue ou un pharmacien avant d'introduire des plantes dans votre régime. Évitez les plantes riches en phytoestrogènes, telles que le trèfle rouge et le soja. Vérifiez les interactions possibles avec les médicaments en cours. Privilégiez les plantes sans effet hormonal connu et assurez-vous de choisir des produits de qualité, exempts de contaminants.

Se tenir informé des interactions possibles

De nombreuses plantes interfèrent avec les médicaments, soit en réduisant leur efficacité, soit en augmentant leur toxicité. Par exemple, le millepertuis peut diminuer l'efficacité des chimiothérapies en induisant des enzymes hépatiques qui métabolisent les médicaments plus rapidement. Il est essentiel de consulter régulièrement des sources fiables et des professionnels de santé pour actualiser ses connaissances sur les interactions possibles. Cette vigilance permet de prévenir les complications et d'assurer une gestion optimale du traitement oncologique.

Sélectionner les plantes selon son profil hormonal

Chaque individu possède un profil hormonal unique qui influence la manière dont le corps réagit aux traitements et aux remèdes à base de plantes. Par conséquent, des plantes qui contiennent des phytoestrogènes ou d'autres composés hormonaux ont des effets variés selon le profil hormonal du patient. Il est important de consulter un professionnel de santé pour évaluer les risques et déterminer les plantes appropriées. Cette approche personnalisée permet de maximiser les bénéfices thérapeutiques tout en minimisant les risques d'interactions nocives ou de stimulation tumorale.

Se faire accompagner par un professionnel de santé

Un médecin ou un pharmacien peut fournir des conseils avisés sur les plantes à éviter et celles qui sont bénéfiques, en tenant compte des traitements en cours et du profil hormonal du patient. Leur expertise permet de prévenir les interactions médicamenteuses dangereuses et d'assurer la compatibilité des remèdes naturels avec les thérapies conventionnelles. En outre, un suivi régulier permet d'ajuster les recommandations en fonction de l'évolution de la maladie et des effets secondaires des traitements. C'est la garantie d'une approche sécurisée et efficace dans la gestion du cancer.

Quels sont les risques d'utiliser des plantes en cas de cancer hormono-dépendant ?

De l'interférence avec le traitement à l'aggravation de l'état de santé

Beaucoup de plantes ou d'huiles essentielles contiennent de bonnes propriétés pour le corps, mais dans certains cas, comme lors d’un cancer hormono-dépendant, ils peuvent être néfastes. Certains contiennent des antioxydants comme mentionné plus haut. De ce fait, les traitements tels que la chimiothérapie, la radiothérapie, les médicaments et l'hormonothérapie risquent de ne pas fonctionner correctement. Les résultats ne seront pas visibles.

gingembre et cancer hormono-dépendant

Le gingembre contient du magnésium et du zinc qui sont très bons pour la santé, car ils aident à garder un flux sanguin sain et normal. Une étude a montré les bienfaits du gingembre comme étant un agent thérapeutique dans le traitement du cancer. Le consommer en guise de Ginger shot (shot de gingembre) hebdomadaire peut vous aider.

Aucune maladie n'est facile à vaincre, mais avec les bons traitements, les médicaments et les autres remèdes alternatifs, un soulagement peut vous être procuré. Toutefois, il est conseillé de voir votre médecin avant toute prise de traitement. Renseignez-vous correctement sur chaque plante que vous souhaitez consommer, sur ses éventuels effets sur votre cancer. Vous allez suivre des régimes alimentaires très stricts, assurez-vous de les respecter correctement pour des résultats positifs.

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