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Comment soigner une dyskinésie ?

Comment soigner une dyskinésie ?

La dyskinésie autrefois considérée comme une affection rare ne cesse dernièrement de faire parler d’elle. Elle touche de plus en plus de personnes et est réputée pour ses symptômes à la fois atypiques et graves. Comment se fait la prise en charge d’une dyskinésie ?

Qu'est-ce qu'une dyskinésie ?

La dyskinésie encore appelée dyscinésie correspond à un dysfonctionnement musculaire caractérisé par la réalisation incontrôlée et involontaire de mouvement. Les patients qui en souffrent se surprennent donc à faire des mouvements anormaux sur lesquels ils ne peuvent exercer aucun contrôle. L’amplitude et la localisation de ces derniers sont variables d’un patient à un autre.

Comment attrape-t-on une dyskinésie ?

Les dyskinésies sont une maladie dont l’apparition est associée à de nombreux facteurs. Notamment, la génétique, l’usage de certains médicaments, et certaines maladies comme la maladie de Parkinson. D’une dyscinésie à une autre, les éléments en causent peuvent varier. Or, le traitement d’une dyscinésie est étroitement lié à sa cause. Par conséquent, avant d’administrer un quelconque traitement, au prime abord, il est important d’identifier le type de dyscinésie dont le patient est atteint.

Comment ne plus avoir de dyskinésie ?

La dyscinésie ciliaire primitive ne peut être prévenue, car elle est d’origine congénitale. Néanmoins, pour prévenir les autres formes de dyscinésies et en particulier la dyscinésie tardive des recommandations simples sont faites. La principale consiste à respecter les posologies des médicaments tels que les antipsychotiques associés à l’apparition de dyscinésies. Outre elle, il est important de ne pas commencer spontanément l’usage d’un neuroleptique et de consulter au médecin au fil du temps lorsqu’on est sous neuroleptiques.

Quels sont les symptômes d’une dyskinésie ?

Le principal signe qualificatif d’une dyscinésie est l’observance récurrente d’un mouvement involontaire. Outre lui, la dyscinésie se caractérise également par le défaut de coordination de geste qui est un signe qualificatif majoritaire des dyskinésies. La quasi-totalité des malades qui en souffrent en est objet. À côté de ces symptômes, en cas de dyscinésie, on peut observer :

  • Des spasmes musculeux incessants qui sont un signe qualificatif redouté pour la douleur qu’ils peuvent entraîner ;
  • Des parésies ;
  • Des chorées qui font allusion au caractère rythmé des gestes effectués en cas de dyskinésies ;
  • Des troubles de postures ;
  • Des grimaces ;
  • Des convulsions qui sont un signe qualificatif rare de la dyscinésie ;
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Quels sont les différents types de dyskinésie ?

Les dyskinésies sont généralement réparties en trois principaux groupes. Quelles sont-elles ?

La dyskinésie induite par la maladie de Parkinson

La dyskinésie induite par la maladie de Parkinson, est comme l’indique son nom, une conséquence de la maladie de Parkinson. Elle est la forme la plus connue de dyscinésie et survient chez les patients ayant utilisé la Lévodopa. Il s’agit d’un produit pharmaceutique utilisé pour le traitement de la maladie de Parkinson. Elle est très efficace pour la régression des symptômes de la maladie de Parkinson. Néanmoins, elle entraîne une hausse des taux sériques de dopamine. Ce qui provoque chez les patients atteints de maladies de Parkinson les gestes incontrôlés.

La dyscinésie tardive

La dyskinésie tardive, moins connue que la forme précédente, est associée à l’usage prolongé de médicaments neuroleptiques. La forme tardive de dyscinésie se reconnaît par les endroits qui font objets de mouvements involontaires. En effet, en présence d’une dyscinésie tardive les symptômes présentés par les patients sont le plus souvent localisés au niveau de la région faciale. Cela dit, il est rare qu’en cas de dyscinésie tardive les membres supérieurs et inférieurs soient le siège de mouvements incontrôlés.

La dyscinésie ciliaire

On distingue deux formes de dyscinésies ciliaires, notamment la dyscinésie ciliaire primitive et la dyscinésie ciliaire secondaire. Dans les deux cas, l’apparition d’un quelconque signe qualificatif de la dyscinésie est due à l’immuabilité des différents cils de l’organisme (cils respiratoires, cils des oreilles et des sinus). Néanmoins, d’un cas de dyscinésie à l’autre, il existe une principale différence : la cause. En effet, la dyscinésie primitive est d’origine génétique, alors que les dyscinésies secondaires surviennent généralement au terme d’un problème de santé.

Comment traiter une dyscinésie ?

Le traitement de la dyscinésie dépend des éléments en cause. Pour une dyscinésie d’origine :

  • Médicamenteuse comme la dyscinésie tardive, la thérapie consiste en l’administration de molécules de Tropatépine et l’arrêt des produits pharmaceutiques en cause. Ces derniers peuvent être substitués par d’autres produits pharmaceutiques, tout aussi efficaces, mais peu dangereux pour la santé ;
  • Congénitale, comme les dyscinésies ciliaires primitives, la thérapie vise à l’inverse de la dyscinésie tardive, la prévention des complications. Elle repose sur la physiothérapie respiratoire, la détection précoce des affections infectieuses et le respect en tout temps de mesures d’hygiène.

Quelles sont les complications d’une dyscinésie ?

Les dyscinésies lorsqu’elles sont bien traitées, n’engagent généralement pas le pronostic vital et n’entraînent aucun autre problème sanitaire. Néanmoins, dans les cas exceptionnels et en particulier en présence d’une dyscinésie tardive, des complications peuvent être enregistrées. Notamment :

  • Les affections bipolaires qui découlent de problèmes neurologiques ;
  • Les affections pulmonaires associées aux encombrements nasaux ;
  • La distension des bronches ;
  • Les bronchectasies ;
  • L’obstruction des voies broncho-pulmonaires ;

La dyscinésie est une affection de coordination qui se caractérise par une réalisation récurrente de gestes non contrôlés par le patient. Son traitement dépend de son origine et elle est réversible uniquement si elle est d’origine médicamenteuse. En présence d’une dyscinésie congénitale, l’objectif de la thérapie est de prévenir d’éventuelles complications.

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