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Soigner ses troubles obsessionnels compulsifs

Soigner ses troubles obsessionnels compulsifs

Classés comme étant les troubles anxieux les plus dangereux, les Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent environ 2 % de la population. Cette pathologie se déclenche souvent avant l’âge des vingt-cinq ans et quelques rares fois après les trente-cinq ans. Ces statistiques ressortent de l’étude faite par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Le TOC est une maladie qui occupe la quatrième position en termes de pathologie clinique. À travers cet article, vous comprendrez davantage les méthodes pour mieux soigner les TOC.

Qu'est-ce que les troubles obsessionnels compulsifs ?

Généralement ciblant la population juvénile et infantile, les troubles obsessionnels compulsifs sont une véritable croix pour les victimes. La définition de toc repose sur l’idée d’obsession et de compulsion. Les victimes de ce handicap sont souvent inscrites dans un esprit de pensées et de peurs irrationnelles (obsession). Par conséquent, elles posent des actes répétitifs pour contenir leur angoisse ou détresse (compulsion). Précisément, le trouble obsessionnel compulsif se caractérise par l’envahissement continu de la pensée qui pousse à des comportements compulsifs.

Comment soigner les TOC ?

Les tocs sont des maladies incurables, mais il existe des traitements pour aider les sujets à reprendre le cours normal de leur vie. Comme la névrose obsessionnelle, les Tocs se traitent avec des séances de psychothérapie et/ou la prise de médicaments. Le traitement à base des médicaments consiste à utiliser des antidépresseurs (tri cycliques classiques ou des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) avec des effets secondaires amoindris. Avec la psychothérapie, l’accent est mis sur l’acceptation de l’anxiété ressentie par la victime.

Y-a-t-il des thérapies contre les TOC ?

Comme mentionné précédemment, le trouble obsessionnel compulsif se soigne à travers des séances de thérapies qui se révèlent parfois plus efficaces que le traitement pharmacologique. Ainsi, la thérapie cognitivo comportementale consiste à faire face à ce qui est redouté, la pensée obsessionnelle ou la réalité, avec défense d’avoir des comportements compulsifs. La thérapie par aversion consiste à conditionner le comportement de la victime avec un stimulus. Comme d’autres traitements thérapeutiques, on a : psychoéducation, thérapie de groupe, groupe de parole, thérapie rationnelle émotive.

Quelles sont les causes des Tocs ?

On associe les troubles obsessionnels compulsifs à des facteurs génétiques, biologiques et environnementaux. Biologiquement, les personnes faisant la maladie présentent des altérations du lobe frontal du cerveau et de la sécrétion de la sérotonine. Chez une personne ordinaire, le lobe frontal assure la coordination motrice volontaire et du langage. La sérotonine est connue pour réguler l’humeur, l’agressivité et l’impulsivité. C’est tout le contraire chez les victimes de troubles obsessionnelles compulsives, ce processus naturel est très lent chez ces derniers.

De récentes études scientifiques ont prouvé la provenance de Toc à travers des facteurs génétiques. Toutefois, elles restent muettes quant au processus de transmission d’un parent à l’enfant. Certaines situations de la vie courante peuvent aussi déclencher des Tocs dans la vie d’une personne. Il pourrait s’agir de la perte d’un être chère (parents ou amis), des séparations, le traumatisme… et encore plein d’autres.

Quels sont les symptômes des Tocs ?

Les Tocs se manifestent plus pendant l’enfance ou l’adolescence et évoluent progressivement. On classe les symptômes des Tocs sous l’angle d’obsession et de compulsion. Cependant, vous pouvez présenter l’un des symptômes ou les deux. Généralement, les signes de Tocs interfèrent avec vos activités quotidiennes et vous font perdre du temps. Obsessionnellement, les patients sont envahis par des pensées récurrentes et indésirables suscitant la peur, l’agitation et même l’anxiété. Comme obsessions, on note la peur de contamination, la peur de la saleté, les pensées agressives. etc.

Pour se débarrasser ou fuir l’envahissement de leur pensée, les patients développent des comportements compulsifs : on parle de rituel. Ces comportements compulsifs sont pour eux une manière de gérer leur anxiété ou angoisse. Sans gain de cause, ce rituel leur plonge dans un cercle vicieux et la roue tourne. Ainsi, le lavage répétitif de la main, le respect strict de la routine, la vérification excessive, nettoyer plusieurs fois ce qui est propre… sont autant de symptômes compulsifs.

Comment savoir si vous souffrez de Toc ?

Les symptômes du Toc se manifestent beaucoup dans les comportements. Ainsi, pour savoir si vous en souffrez, observez vos comportements. Voici une série de questions pouvant vous aider dans l’auto-examination, toutefois elle n’est pas exhaustive. Vous souciez-vous de garder des objets au même endroit et bien rangés ? Avez-vous peur de la pollution, la saleté, ou d’autres maladies ? Vous représentez-vous des images mortelles ou d’autres événements dangereux ? Craignez-vous de perdre quelque chose de chères ?

Comment aider une personne souffrante de Toc ?

Si pour certains la maladie de trouble obsessionnel compulsif est une plaisanterie, il faut prendre conscience que la victime subit de grandes souffrances. Alors, si vous connaissez des personnes qui souffrent de ce handicap, voici quelques gestes à adopter pour favoriser son rétablissement. Il ne s’agit pas de vous improviser en spécialiste de maladies mentales.

Le premier geste à faire est de laisser la victime s’exprimer sans l’interrompre ou contredire ses opinions. Cette méthode vous permettra d’orienter vos sujets de discussion à l’avenir. C’est aussi de votre devoir d’aider la personne à consulter un spécialiste du domaine. Ce dernier saura adapter le traitement approprié aux besoins du malade.

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